Doctor Who Hypnoweb : Paul de Barras Personnage historique de la série classique - Inscris-toi gratuitement et surfe sans pub !
Né le 30 juin 1755 à Fox-Amphoux dans le Var, Paul de Barras, dit Vicomte de Barras puis Paul Barras est un noble français, homme politique révolutionnaire, général de la Révolution et de l'Empire.
Issu d'une vieille famille de la noblesse provençale, il est le fils d'un capitaine d'infanterie et entre dans l'armée à 16 ans en 1771. Il sert dans les colonies et participe à des actions militaires en Inde, notamment la défense de Pondichéry en 1778 contre les anglais où il est fait prisonnier.
A sa libération, en 1780, il rentre en France, sur le Sartin qui s'échoue dans le port de Marseille. Après un nouvel engagement dans l'escadre de Suffren, il rentre pour de bons en 1783 et met fin à sa carrière militaire en 1786 pour raison médicale.
Pendant la Convention, il est chargé de réprimer l'insurrection fédéraliste à Marseille puis à Toulon. Après le siège et la reprise de la ville, il est promu général de brigade le 1er août 1795.
Il assiste à la prise de la Bastille en 1789, sa rencontre avec Mirabeau le conduit à rejoindre la franc-maçonnerie puis le club des Jacobins. Il se lance en politique et est élu délégué du Var aux Législatives et rejoint la Haute-Cour d'Orléans qui est dissoute. Il rentre à Paris et devient commissaire auprès de l'armée d'Italie.
Il épouse Marie-Pélagie Templier, le 12 janvier 1791.
Elu député du Var à la Convention de 1792, il siège avec les Montagnards et vote l'exécution de Louis XVI. Il part en mission dans les Basses et les Hautes-Alpes puis à nouveau l'armée d'Italie. Face à l'insurrection de Marseille et Toulon, il fait preuve de courage et d'initiative. C'est là qu'il rencontre un jeune capitaine d'artillerie, Napoléon Bonaparte, il lui accord sa bienveillance et sa protection mais ne lui attribue qu'un rôle secondaire dans le siège de Toulon.
De retour à Paris, il est acclamé par la Convention mais reçoit un accueil glacial du Comité de salut public qui l'accuse d'avoir destitué le Tribunal révolutionnaire de Marseille. Il s'en défend et obtient gain de cause auprès des Jacobins et de la Convention.
Après l'arrestation de Robespierre, en 1794, il est élu au Directoir et siège pendant 4 ans. Il rappelle Bonaparte en 1795 lors de l'insurrection royaliste contre la Convention. Oportuniste, il est en 1799, fortement soupçonné d'avoir négocié avec les Bourbons pour restaurer la monarchie, le Coup d'Etat du 18 Brumaire l'aurait devancé dans ses projet et il démissione étrangement du Directoire, ce qui facilite la réussite du Coup d'Etat.
Après sa démission, il est renvoyé dans son domaine de Grosbois et contraint à l'exil à Bruxelles. On lui permet de revenir en Provence avant de le renvoyer en exil à Rome en 1810.
Il est autorisé à revenir après la chute de l'Empire Napoléonien, car il est l'un des rares régicides à n'avoir pas adhéré à l'Acte additionnel de constitution de l'Empire.
Il meurt souffrant d'infirmités, le 28 janvier 1829 à Paris et est enterré au Père Lachaise.
